15.03.2013

Bern, 15.03.2013 - Rede von Bundesrat Didier Burkhalter anlässlich der Jahrestagung der Humanitären Hilfe des Bundes - Es gilt das gesprochene Wort

Rednerin/Redner: Bundespräsident, Didier Burkhalter (2014); Didier Burkhalter

Monsieur le Président du Comité International de la Croix Rouge
Mesdames et Messieurs les Parlementaires fédéraux
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs
Mesdames et Messieurs les représentants des milieux autorités politiques, des autorités militaires et des milieux humanitaires
Mesdames et Messieurs les travailleurs et volontaires du secteur humanitaire qui vous engagez sans compter pour que le monde soit un peu meilleur et les souffrances du monde un peu moindres
Mesdames et Messieurs

Voici Mme Olga Miltcheva. Olga est déléguée du CICR. Elle a déjà effectué plusieurs missions dans des régions de crise. Elle s’est notamment rendue en Guinée-Conakry, en République démocratique du Congo et en Haïti.

A travers le CICR, Olga s’engage pour le monde. Elle porte le flambeau de l’humanité, dans les deux sens de ce beau terme : elle travaille pour l’avenir du monde, celui de tous les hommes et de toutes les femmes - l’humanité - et elle apporte la flamme de ce qu’il y a de meilleur en l’être humain - notre humanité - là où cela s’avère le plus nécessaire.

L’exemple d’Olga est représentatif des plus de 13 000 collaborateurs du CICR qui sont en mission dans plus de 80 pays.
Tous ces travailleurs humanitaires s’engagent sur le terrain, dans des conditions souvent difficiles, pour protéger les civils et pour atténuer les souffrances. Ils distribuent de l’eau et des vivres. Ils fournissent des soins de santé. Ils rendent visite à des prisonniers ou ils s’occupent de familles de disparus.

Le travail d’Olga et celui de tous ses collègues est souvent dur, physiquement et moralement. Il demande du courage, de l’abnégation, de l’empathie et un engagement total. Il demande d’avoir l’humanité chevillée au corps. Par son engagement, Olga et tous ses collègues, incarnent au quotidien le meilleur visage de l’humanité.

Henry Dunant, fondateur du CICR et précurseur de l’aide humanitaire, a dit: « Civilisation signifie entraide, d'homme à homme et de nation à nation ». Olga et ses collègues donnent chaque jour leur pleine signification à ces paroles.

Et parce que nombreux parmi eux sont suisses, parce que le lien historique, bien sûr, mais aussi le lien entre la Suisse et la Croix-rouge sont forts, si forts, que leurs drapeaux sont le complément l’un de l’autre et que leurs valeurs se recoupent, alors je peux dire que les collaborateurs du CICR sont le meilleur visage de la Suisse et le meilleur visage du monde.

Monsieur le Président du CICR, cher Peter Maurer,
Chers collaborateurs du CICR présents aujourd’hui,

Laissez-moi vous dire combien la Suisse est fière de voir de nombreuses personnes du monde entier de porter si haut et si courageusement le flambeau de l’humanité et la tradition humanitaire née il y a 150 ans dans notre pays.

Cette Journée annuelle de l’Aide humanitaire veut rendre un hommage appuyé au 150e anniversaire de la fondation du CICR. La Suisse attache une importance toute particulière à cette célébration comme à celle, l’an prochain, des 150 ans de la première des Conventions de Genève.

Car le CICR est le principal partenaire stratégique de la Suisse dans le domaine humanitaire, un domaine si central de son action que, souvent, on associe l’un à l’autre dans cette belle expression qu’est «la Suisse humanitaire».

C’est que les idées humanitaires d’Henry Dunant sont solidement enracinées en Suisse. La Constitution fédéral dispose clairement que la Confédération a notamment pour tâche de soulager les souffrances des populations dans le besoin. C’est donc logiquement que le Conseil fédéral a accordé une place importante à l’aide humanitaire dans la stratégie de politique étrangère qu’il a adoptée voici un an.

L’aide humanitaire c’est l’expression la plus forte de la solidarité de la Suisse et de sa volonté d’assumer sa responsabilité dans un monde qui souffre.

Mesdames et Messieurs,

Le CICR, est «jeune» de 150 ans. Jeune parce que les idées de Dunant sont plus modernes que jamais. Mais aussi parce que l’efficacité et l’énergie du Comité de Genève sont de celles qu’on attribue à la fougue et aux idéaux de la jeunesse. Une jeunesse éternelle. Une jeunesse par génération, par vague de vies.

Un anniversaire est bien sûr l’occasion de se souvenir et de poser un regard sur le passé. Mais un anniversaire doit, plus encore, être l’occasion de regarder vers l’avenir. La Confédération suisse veut, à l’occasion de ce jubilé, renforcer ses liens avec le Comité international de la Croix-Rouge.

La Suisse a donc décidé d’apporter une contribution concrète:
nous voulons que de nombreux jeunes de notre pays et du mnde entier puissent suivre le rêve et l’exemple d’Olga.

Meine Damen und Herren

Humanitäre Hilfe zu leisten ist eine eminent wichtige Aufgabe. Dank dieser Hilfe können Leben gerettet und Leiden gelindert werden. Ein wichtiges Korrelat zur humanitären Hilfe bildet das humanitäre Völkerrecht. Dieses verbietet den Krieg zwar nicht, setzt diesem aber immerhin Grenzen. Indem das humanitäre Völkerrecht den Krieg reglementiert und gleichsam zähmt, schützt es die Betroffenen, namentlich die Zivilpersonen, vor Übergriffen.

Humanitäre Hilfe und humanitäres Völkerrecht sind wichtig, wenn es darum geht, Menschen in Not zu helfen sowie diese vor Kriegsgräueln zu schützen. Das Dispositiv muss aber ergänzt werden. Insbesondere braucht es Massnahmen gegen jene, die Kriegsverbrechen begehen. Solche Kriegsverbrechen heizen Konflikte an und erschweren den Übergang zum Frieden. Sie können einen Staat, ja eine ganze Gesellschaft in Ruinen zurücklassen.

Kriegsverbrecher müssen deshalb wissen, dass sie zur Rechenschaft gezogen werden. Dieses Wissen wirkt einerseits präventiv. Andererseits ist die Schaffung von Gerechtigkeit im Nachgang zu Kriegsgräueln wichtig, um eine Aussöhnung zu ermöglichen, ohne die sich Stabilität und Prosperität nicht wiederherstellen lassen. Ein dauerhafter Frieden setzt Gerechtigkeit voraus.

In Syrien – um ein aktuelles Beispiel zu nennen – ist die nationale Strafverfolgung gegenwärtig nicht hinreichend. Die Schweiz hat deshalb Anfang Jahr zusammen mit 57 weiteren Staaten dem UNO-Sicherheitsrat beantragt, die Strafverfolgung von Kriegsverbrechen an den Internationalen Strafgerichtshof zu überweisen.

Diese Woche hat die Schweiz zusammen mit 62 weiteren Staaten einen neuerlichen Aufruf zum Kampf gegen die Straflosigkeit lanciert. Der Menschenrechtsrat hat eine entsprechende Petition zur Kenntnis genommen, die dazu aufruft, die in Syrien begangenen Menschenrechtsverletzungen und Verstösse gegen das humanitäre Völkerrecht zu ahnden. Der Sicherheitsrat hat sich bisher nicht dazu durchringen können, den Fall Syrien an den Internationalen Strafgerichtshof zu überweisen. Aber er hat den lauten und deutlichen Ruf nach Gerechtigkeit, der von so vielen Staaten geteilt wird, gehört. Ich bin zuversichtlich, dass die Initiative langfristig zum Ziel führen wird.

Auch der Dreisatz von humanitärer Hilfe, humanitärem Völkerrecht und internationaler Strafverfolgung vermag politische Lösungen von bewaffneten Auseinandersetzungen nicht zu ersetzen. Die internationale Staatengemeinschaft muss stets die Wiederherstellung von Frieden, Freiheit und Sicherheit als erste Priorität vorantreiben und gleichzeitig – überbrückend – humanitäre Hilfe leisten. Dementsprechend engagiert sich die Schweiz auch stark im Bereich der Friedensförderung.

Allerdings gestaltet sich die Suche nach langfristig tragfähigen Konfliktlösungen zunehmend schwierig, da der gemeinsame Nenner in der multipolaren Weltordnung häufig sehr klein ist. Umso bedeutsamer ist heute das Instrument des Dialogs. Die Schweiz setzt sich dafür ein, dass Dialoge zur Konfliktlösung geführt werden, und zwar sowohl zwischen den Konfliktparteien als auch zwischen den internationalen Akteuren. Die Mediation ist darum ein Schwerpunkt unserer Aussenpolitik; ein Schwerpunkt mit viel Tradition und noch mehr Zukunft.

Mesdames et Messieurs,

Le CICR et la Suisse sont animés par les mêmes valeurs et les mêmes objectifs. Leurs instruments et leurs priorités diffèrent, tout en se complétant, comme le font leurs emblèmes.

La Suisse et surtout les Suisses donnent corps à ce partenariat étroit en accordant une priorité toute particulière au CICR lors de la répartition de contributions financières. Au cours des vingt dernières années, la Confédération a alloué au CICR un tiers du budget de l’aide humanitaire de la Suisse ! A ce titre, la Confédération est le deuxième contributeur du CICR (après les Etats-Unis).

La Suisse contribue ainsi à la mise en œuvre des activités du CICR qui sont considérables : protection des civils dans les conflits armés, assistance aux victimes, dialogue avec les forces armées et les groupes armés non étatiques, et développement du droit international humanitaire, pour ne citer que les plus importantes.

La contribution financière de la Suisse cible notamment les conflits parfois négligés par la communauté internationale, oubliés par les médias et ignorés de l’opinion publique. L’aide humanitaire en réponse à ces conflits est donc malheureusement sous-financée. On pense à la situation en Iraq, en Colombie ou en République Centre-africaine. Pourtant la souffrance humaine y est toute aussi forte qu’ailleurs et il est heureux que le CICR n’oublie pas lui ces oubliés de l’humanité.

Mesdames et Messieurs,

Les principes de neutralité, d’impartialité et d’humanité ainsi que de responsabilité sont le fondement de la longue tradition humanitaire helvétique.

Cette tradition s’illustre notamment par l’esprit de la Suisse internationale par Genève, le berceau de l’action humanitaire et le siège du CICR et de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ainsi que de 32 organisations internationales et d’environ 400 ONG.

Cette tradition humanitaire se reflète aussi dans le rôle spécifique de la Suisse en sa qualité à la fois de dépositaire et de signataire des Conventions de Genève et de leurs Protocoles additionnels.

Aujourd’hui Genève est devenue synonyme d’humanitaire dans les esprits. Cette association d’idées nobles nous honore. Et elle nous oblige.

Le respect, la promotion, la clarification et le renforcement du droit international humanitaire constituent des objectifs prioritaires de la politique extérieure de la Suisse.

Début 2012, la Suisse et le CICR ont lancé une initiative en vue de renforcer le respect du droit international humanitaire. L’idée fondamentale qui sous-tend cette initiative est qu’il faut donner plus de poids et d’autorité aux normes existantes. Des institutions sont nécessaires pour assurer leur mise en œuvre et en vérifier le respect. De telles institutions font aujourd’hui cruellement défaut. Nous pouvons nous inspirer du domaine des droits de l’homme : le Conseil des droits de l’homme, également basé à Genève, et la
méthode de l’Examen périodique universel fournissent des modèles intéressants qui ont permis d’améliorer le suivi et la mise en œuvre d’importantes normes internationales.

Meine Damen und Herren

Die Schweiz engagiert sich heute rund um den Globus bei humanitären Notlagen: In Syrien unterstützt sie die internationale humanitäre Hilfe und setzt sich für den Zugang zu Opfern ein. In Mali kämpft sie gegen den Hunger, in Myanmar gegen Naturkatastrophen und Armut. In Zimbabwe zeigt sie der Landbevölkerung Wege zu einer Nahrungsmittelproduktion, welche die Lebensgrundlagen zu sichern vermag. In Haiti vermittelt sie Kenntnisse in erdbebenresistentem Häuserbau. In Kolumbien schützt sie die vom Konflikt am stärksten betroffene Bevölkerung und gibt ihr Zukunftsperspektiven.

All diese Einsätze haben vor allem eines gezeigt: Die grossen humanitären Herausforderungen verlangen nach gemeinsamen, koordinierten und umfassenden Antworten. Diese Erkenntnis hat in Bevölkerung und Politik breite Unterstützung gewonnen. Letztes Jahr hat das Parlament mit einer beeindruckenden Mehrheit die neue Botschaft zur Internationalen Zusammenarbeit 2013 bis 2016 verabschiedet, welche mit dem Jahreswechsel in Kraft trat. Zum ersten Mal wurden die Bereiche der humanitären Hilfe, der Entwicklungszusammenarbeit, der Ostzusammenarbeit sowie der wirtschafts- und handelspolitischen Massnahmen in einer einzigen, integrierten Botschaft zusammengenommen.

An den bewährten humanitären Prinzipien „Neutralität, Unparteilichkeit und Menschlichkeit“ will der Bundesrat festhalten. In seiner letztjährigen Botschaft setzte er im Bereich der humanitären Hilfe aber auch einige neue Akzente:

• Erstens soll die humanitäre Präsenz der Schweiz im Feld weiter gestärkt werden. Es soll namentlich das Schweizerische Korps für Humanitäre Hilfe noch stärker einbezogen werden.

• Zweitens soll die Katastrophenvorsorge ausgebaut werden. Die Schweiz wird Partnerregierungen darin unterstützen, ihre Präventions- und Früherkennungsmechanismen zu verbessern.

• Drittens will die Schweiz auf internationaler Ebene vermehrt Einfluss nehmen und die Zusammenarbeit mit den wichtigsten internationalen humanitären Organisationen ausbauen.

• Schliesslich ist es – viertens – ein Anliegen der Schweiz, dass die Zivilbevölkerung in Konfliktgebieten besser geschützt wird. In diesem Zusammenhang sehe ich die grösste Herausforderung bei der Gewährleistung des Zugangs zu den Opfern, damit die humanitäre Hilfe wirkungsvoll eingreifen kann.

Der Zugang zu den Opfern und Betroffenen bewaffneter Konflikte hat sich in den letzten Jahren erschwert. Dies hängt mit dem sich wandelnden Charakter der Konflikte zusammen. Die heute typischen innerstaatlichen Gewaltkonflikte sind sehr komplex und ziehen sich lange hin.

Humanitäre Hilfe zu leisten wird damit immer anspruchsvoller. Der Zugang zu Opfern wird von Konfliktparteien vermehrt bewusst behindert oder gar verhindert.

Das medizinische und humanitäre Personal wird bisweilen sogar selber Ziel von Angriffen. Denken wir an Syrien oder Somalia, aber auch an andere Konflikte wie in Kolumbien oder Myanmar.

Die Gewährleistung eines raschen, freien Zugangs für die humanitären Akteure hat mehr denn je eine hohe Priorität für die Schweiz. Deshalb haben wir beispielsweise Initiativen zur Sensibilisierung und zur Information von humanitären Akteuren lanciert.

Dabei sind wir uns aber bewusst, dass mit solchen Initiativen allein das Problem des Zugangs zu den Opfern nicht gelöst werden kann. Neben den Mitarbeitenden der Hilfsorganisationen gilt es vor allem auch die Konfliktparteien für diese Thematik zu sensibilisieren. Die Schweiz wird sich weiterhin für dieses Anliegen einsetzen.

Eine wichtige Voraussetzung für den Zugang zu den Opfern ist, dass die humanitäre Hilfe in den Augen der Konfliktparteien glaubwürdig ist. Humanitäre Hilfe ist Hilfe für die Opfer von Krisen und Katastrophen. Sie ist kein Vehikel für andere Interessen und soll auch nicht an solche Interessen geknüpft werden.

Für die Schweiz ist dies eine Selbstverständlichkeit. Die Leitschnur unseres humanitären Engagements sind die Genfer Konventionen und das Ziel, das Leiden der notleidenden Menschen zu lindern. Das ist politisches Tun im besten Sinn des Wortes, nämlich Politik als Dienst am Menschen.

Das erfordert Verständnis für die Rahmenbedingungen, innerhalb derer humanitäre Hilfe geleistet wird. Denn diese findet in einem konkreten politischen Kontext und nicht in einem politischen Vakuum statt.

Allein schon die Tatsache, dass die Schweiz einer Region zu Hilfe kommt – oder eben nicht –, kann verschieden interpretiert werden. Zudem besteht das Risiko, dass sich bestimmte Konfliktparteien im Rahmen der Verteilung humanitärer Hilfe benachteiligt fühlen. Auch der Zeitpunkt für den Beginn einer Aktion oder die Wahl der ausführenden Organisation können rasch politische Diskussionen auslösen.

Humanitäre Helfer müssen deshalb den politischen Kontext kennen, in dem sie agieren. Mit ihrem breiten Engagement für Frieden, Entwicklung und humanitäre Hilfe hat die Schweiz diesbezüglich viel Erfahrung. Gleichzeitig erfordert unser breites Engagement aber auch ein besonders ausgeprägtes Verantwortungsbewusstsein für die Folgewirkungen unseres Tuns.

Wir dürfen mit Stolz feststellen, dass die Schweiz mit ihrer humanitären Hilfe eine hohe Glaubwürdigkeit geniesst. Hierbei profitieren wir einerseits von der Neutralität und der Tatsache, dass die Schweiz keine koloniale Vergangenheit hat. Andererseits ist die Glaubwürdigkeit der Schweiz aber auch ganz wesentlich auf ihre kompetente Arbeit zurückzuführen. Für diese kompetente Arbeit danke ich Ihnen allen.

Mesdames et Messieurs,

J’aimerais aussi souligner le travail remarquable des membres du Corps suisse d’aide humanitaire ainsi que des collaboratrices et collaborateurs de l’aide humanitaire à la centrale de Köniz et sur le terrain.

L’an dernier, le monde n’a pas été touché par de grandes catastrophes naturelles. Pourtant, le nombre de journées d’intervention des membres du corps d’aide humanitaire a atteint un nouveau record. Chaque jour, 135 membres du Corps en moyenne étaient en mission quelque part dans le monde. Ce chiffre est un révélateur des souffrances de notre monde. Mais grâce à l’engagement du Corps d’aide humanitaire, il est aussi un révélateur de ce qu’il est possible de faire pour alléger la souffrance : des centaines de milliers de personnes ont pu bénéficier d’une aide, être soulagées, retrouver un peu de dignité, recevoir le souffle chaud de l’humanité.

Chers membres du corps d’aide humanitaire,

Vous avez répondu présents, vous êtes toujours prêts à partir en mission pour assister les populations en détresse. Vous acceptez de travailler et de vivre dans des conditions difficiles. Vous assumez les risques liés à des interventions dans des zones souvent dangereuses. Votre dévouement apporte une aide concrète aux victimes. Il est un signe tangible de l’engagement humanitaire de notre pays. Vous aussi êtes le visage étincelant d’une Suisse solidaire et responsable, vous êtes le plus beau visage du monde! Vous aussi vous incarnez et donnez sens aux mots d’Henry Dunant: «Civilisation signifie entraide, d'homme à homme et de nation à nation»

Au nom du Conseil fédéral, je vous remercie de votre engagement. Je remercie également vos familles qui vous soutiennent vos efforts et doivent souvent faire le sacrifice de votre absence.

Monsieur le Président du CICR,
Mesdames et Messieurs les représentants du CICR,

Depuis 150 ans, le CICR est un fondement et un ferment de civilisation. Il nous rend davantage humain à travers et malgré les atrocités d’un monde qui nous semble parfois inhumain. S’il parvient à poser les jalons et à définir les contours de l’action humanitaire mondiale depuis si longtemps, il le doit en particulier à son grand professionnalisme et à son énergie qui semble inusable.

Au nom du Conseil fédéral et du peuple suisses je vous adresse, ainsi qu’à tous les collaborateurs du CICR, nos vives félicitations et nos sincères remerciements pour une action nécessaire, utile et juste.

A l’occasion des 150 ans du CICR, la Suisse a souhaité lui remettre un cadeau qui ne soit pas un symbole, mais un acte utile.

Aujourd’hui il y a Olga. Elle rêvait d’être déléguée du CICR et aujourd’hui elle contribue à soulager le monde au quotidien. Mais il y a aussi Jean, Anita, Carl, Filippo, Benoît, Teresa, Peter, Jade, Steven, … des centaines, des milliers de petits et de petites Olga à travers le monde, qui rêvent un jour de soulager eux aussi l’humanité. Comme d’autres jeunes rêvent d’être sapeur-pompier, infirmière ou cosmonaute, eux rêvent d’être délégué du CICR. Dans leurs yeux brille une étoile, une étoile singulière qui prend la forme d’une croix ou d’un croissant et qui a une lueur rouge.

La Suisse aimerait permettre à 150 d’entre eux de devenir délégués du CICR. Par un don unique qui s’ajoutera à ses contributions habituelles, elle veut financer les formations et les missions de 150 futurs délégués du CICR. Ils incarneront la prochaine génération de délégués. A leur tour ils seront le plus beau visage de l’humanité.

Ce don, de 18,2 millions de francs, est une contribution des Suissesses et des Suisses en faveur d’une institution dont ils sont particulièrement fiers qu’elle soit née et installée sur leur territoire et que nous en partagions les valeurs, les symboles, les couleurs; et les actes aussi.

La Suisse est heureuse si elle peut vous aider à porter plus haut encore le flambeau de l’humanité à travers la plus belle force qui soit: celle des vagues de la vie, celle de la jeunesse.


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Letzte Aktualisierung 29.01.2022

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