La Suisse participera aux réunions de printemps 2017 du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Dans ses dernières prévisions pour 2017, le FMI table sur une croissance économique mondiale d’environ 3,5 %. Le pronostic légèrement plus favorable s’explique principalement par les taux de croissance en hausse prévus dans les pays industrialisés. Cependant, selon le FMI, l’amélioration des perspectives économiques et l’optimisme actuel des marchés financiers comportent également des risques: tendances protectionnistes, brusque inversion des flux de capitaux, relâchement de la réglementation des marchés financiers et faiblesses du système financier. À cela s’ajoutent des risques non économiques, et notamment des risques géopolitiques.

Représentée par le conseiller fédéral Ueli Maurer, la Suisse soutiendra le FMI dans ses exigences de réformes structurelles destinées à assurer la croissance économique et à la faire reposer sur une base plus large. À cet égard, il est important d’associer la population aux décisions importantes en matière de politique économique. Les réformes doivent inclure également des efforts en vue d’une meilleure gestion des finances publiques.

Au niveau international, la Suisse s’engage en faveur de la coopération et veille à ce que les mesures convenues afin de renforcer la stabilité financière ne soient pas compromises. Un autre sujet de discussion majeur pour les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales sera l’étendue et la forme du dispositif mondial de sécurité financière visant à prévenir et à maîtriser les crises futures.

Les discussions du Groupe de la Banque mondiale porteront notamment sur l’orientation stratégique de la Banque dans le cadre de l’Agenda 2030 du développement durable, sur des questions de gouvernance et sur une éventuelle augmentation de capital. La Suisse encouragera la Banque mondiale à axer ses activités sur ses compétences clés et ses priorités stratégiques. Elle l’invitera aussi à envisager d’autres options qu’une augmentation de capital pour améliorer sa capacité financière.

Le conseiller fédéral Johann N. Schneider-Ammann signera à Washington deux programmes bilatéraux et un programme global avec le Groupe de la Banque mondiale. Ces programmes ont respectivement pour but d’intégrer davantage les pays en développement dans le commerce mondial (facilitation des échanges), de renforcer les processus de réformes dans le domaine des finances publiques (évaluation des dépenses publiques et de la responsabilité financière, PEFA) et d’améliorer les conditions-cadres financières en Indonésie.

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