Dans son allocution, M. Johann Schneider-Ammann a rappelé l’engagement constant de la Suisse depuis les débuts de l’aventure spatiale européenne non seulement sur le plan politique mais également dans la recherche scientifique et sur le plan industriel. Il a souligné l’impact positif des investissements dans les activités spatiales sur la formation, l’innovation, la croissance et surtout sur la diminution des risques de désindustrialisation. La Suisse est un partenaire fiable grâce à la qualité de ses produits technologiques ainsi que par sa culture de collaboration. L’ESA reste la plateforme par excellence en Europe permettant à ses Etats Membres d’accomplir collectivement des projets et des missions qui seraient hors de leur portée individuellement.
Le Président de la Confédération a souligné les avantages dont les citoyens et les économies européennes bénéficient grâce au progrès accomplis à travers l’ESA. Les investissements contribuent à augmenter la connaissance scientifique et le savoir-faire technologique ainsi que la compétitivité et plus généralement la qualité de vie de tout un chacun.
Le Conseil Ministériel de l’ESA se réunit tous les 3-4 ans afin de décider des futures activités spatiales européennes. Ces décisions majeures porteront cette fois-ci notamment sur le financement futur et collectif du programme scientifique et du programme d’observation de la terre, ainsi que sur le volet technologie des télécommunications et applications intégrées.
A Lucerne, le Président de la Confédération s’est également entretenu avec M. Etienne Schneider, le Ministre de l’Economie du Luxembourg, ainsi qu’avec M. Luis de Guindos, le Ministre espagnol de l’Economie, de l’Industrie et de la Compétitivité, en vue de la nouvelle présidence du Conseil Ministériel de l’Agence.
La Suisse et l’ESA
L’Agence spatiale européenne a placé plus de 70 satellites sur orbite et conduit actuellement 18 missions scientifiques. L’ESA gère aussi le développement du système européen de navigation par satellite Galileo, de plusieurs satellites d’observation de l’environnement et des lanceurs Ariane et Vega. La Suisse verse chaque année une contribution d’environ 146 millions d’euros à l’ESA, dont le budget global 2016 atteint 5,3 milliards d’euros. Grâce à cette participation, les instituts de recherche et l’industrie spatiale suisses peuvent mettre à profit et approfondir leurs excellentes compétences scientifiques et technologiques et conserver, en compétition, un accès aux projets et aux marchés internationaux.
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