L’aide publique au développement (APD) comprend la coopération financière et technique et les ressources humaines de l’aide publique au développement telle que définie par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE. La définition de l’APD remonte à 1972; depuis, seuls d’infimes changements lui ont été apportés. Au fil des années, d’autres coûts ont été admis comme faisant partie de l’APD: frais administratifs du pays donateur, coûts liés aux places d’études, coûts liés à l’accueil des requérants d’asile en provenance de pays en développement pendant leur première année de séjour, coûts liés à l'annulation des dettes.
Le Parlement a décidé que, pour la période 2017-2020, l’aide publique au développement de la Suisse représenterait 0,48% du revenu national brut (RNB). Ce pourcentage est inférieur à l'objectif de 0,5% qu’il avait proposé en 2011 et à l’objectif de 0,7% promu par les Nations Unies, que la Suisse a reconnu comme l’objectif à atteindre à long terme.
Ces chiffres comprennent les dépenses:
de la DDC (coopération au développement, aide humanitaire, coopération avec l’Europe de l’Est);
du Secrétariat d'État à l'économie (coopération au développement, coopération avec l’Europe de l’Est, mesures de désendettement);
du Secrétariat d'État aux migrations (prestations de soutien en faveur des requérants d’asile, aide au retour);
de la Division Sécurité humaine du DFAE (promotion de la paix et droits de l’homme principalement);
du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports DDPS (promotion de la paix et sécurité principalement);
du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche DEFR (Swiss Investment Fund for Emerging Markets SIFEM, octroi de bourses à des étudiants étrangers en Suisse);
de l’Office fédéral de l’environnement OFEV (contributions à des organisations internationales);
de certains autres services fédéraux ainsi que des cantons et des communes.