Tous les travailleurs peuvent continuer à se déplacer pour exercer leur activité professionnelle, que ce soit entre les régions italiennes ou entre la Suisse et l’Italie. La pérennité du système de santé tessinois devrait ainsi être assurée. Les travailleurs frontaliers devront par contre se munir d’un document tel le livret G (livret pour étrangers) prouvant leur activité professionnelle. Les employeurs suisses sont invités à expressément informer leurs employés de ces dispositions. Pour toutes les autres activités, des restrictions sévères ont été édictées par les autorités italiennes. En conséquence, il est demandé aux Suisses et résidents en Suisse de ne pas se rendre dans les régions concernées. La frontière reste également ouverte pour le trafic des marchandises.
Les autorités italiennes effectueront des contrôles afin de faire respecter les décisions prises par le gouvernement italien. Notamment, un système de monitorage est mis en place par les autorités italiennes à la frontière de la zone de sécurité, y inclus la frontière nord, afin de vérifier que seuls les déplacements autorisés ont lieu. La Suisse mettra également un système de monitorage en place, dont les modalités seront définies ces prochaines heures. Ces mesures ont été évoquées lors des entretiens téléphoniques entre le conseiller fédéral Ignazio Cassis et son homologue italien Luigi di Maio. La bonne collaboration entre les autorités fédérales suisses et italiennes ainsi qu’avec les autorités du canton du Tessin ont permis de répondre rapidement aux défis posés par la situation provoquée par l’avancée de l’épidémie en territoire italien.
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