Le thème de la mobilité dans l'enseignement supérieur constitue une priorité de l'actuelle présidence belge du Conseil de l'UE. Dans le cadre de leur rencontre à Bruxelles, les ministres en charge de l'enseignement supérieur ont échangé sur les expériences faites dans leurs pays respectifs en matière d'encouragement de la mobilité transfrontalière des étudiants en vue d'obtenir une qualification d'enseignement supérieur dans un autre pays. Sur cette base, ils ont discuté des axes possibles pour renforcer la coopération européenne dans ce domaine. L'encouragement de la mobilité et de la coopération transfrontalières dans la formation doit contribuer au développement des compétences individuelles, à la qualité des offres de formation et à la création d'un espace européen de l'éducation. La transmission de compétences professionnelles transversales et élargies dans le cadre d'activités de mobilité doit en outre également contribuer à réduire la pénurie de personnel qualifié et à gérer la transition numérique et la transition écologique en Europe.
La secrétaire d'État à la formation, à la recherche et à l'innovation Martina Hirayama a souligné lors des discussions l'importance de la mobilité et de la coopération internationales pour l'espace suisse des hautes écoles. Si la Suisse attire indéniablement les étudiants étrangers, il importe cependant d'améliorer le taux de mobilité internationale des étudiants suisses. Les coopérations transfrontalières entre institutions, qui offrent un terrain propice à une culture de l'éducation transnationale, constituent à cet effet une condition essentielle. Dans ce contexte, Martina Hirayama a indiqué que la Suisse aspirait à s'associer le plus rapidement possible au programme européen d'éducation Erasmus+, qui soutient précisément les activités de mobilité et de coopération. La Suisse attache en effet un grand intérêt à participer, en collaboration avec d'autres pays, à la poursuite du développement de l'espace européen de l'éducation.
En marge de ces discussions, la secrétaire d'État Martina Hirayama s'est entretenue avec son homologue belge Françoise Bertiaux, ministre de l'enseignement supérieur au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec Christina Egelund, ministre danoise de la science et de l'enseignement supérieur, et avec Juan Cruz Cigudosa, secrétaire d'État espagnol à la science, à l'innovation et à l'enseignement supérieur. Elle a également profité de son séjour à Bruxelles pour s'entretenir avec Marc Lemaître, directeur général pour la recherche et l'innovation au sein de la Commission européenne ainsi qu'avec Roberto Viola, directeur général Réseaux de communication, contenu et technologies au sein de la Commission européenne.
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